Un Déplacement Nivelé

Gregor Schneider

Gregor Schneider est un artiste allemand qui a reçu le Lion d'Or en 2001 à la Biennale de Venise pour Dead House ur (photo ci-contre).

L'expérience que Gregor Schneider nous donne à vivre à la Maison Rouge est un cauchemar. Il nous confronte directement à nos peurs. Celles liées à l'inconnu, à l'enfermement, à la solitude...

Il nous laisse avancer seul dans une série de salles fermées vides, toutes plus oppressantes les unes que les autres. Il arrive à toucher l'ensemble de nos sens et nous oblige à nous en servir (noir absolu, lumière blanche, échos, grincements de porte, poignées surprenantes, murs lisses, canalisations apparentes, souffleries, froid, chaud...).

Attention les adeptes du train fantôme risqueront d'être déçus.

A la Maison Rouge jusqu'au 18 mai.

10 bd de la Bastille, 12ème.

M° Quai de la Rappée ou Bastille.

Entrée pour étudiants 4,50e.

Ne pas se présenter le lundi ou le mardi

Marie

La Louvre, Paris.

A voir absolument, pour aimer ou détester, en ce moment au musée d’art moderne de la ville de Paris : La Louvre, Paris, du collectif Autrichien GELITIN (Wolfgang Gantner, Ali Janka, Florian Reither et Tobias Urban). Une reconstitution libre du prestigieux musée du Louvre, un travail impressionnant d’appropriation de l’espace, de la part d’un collectif souvent controversé. Moi j’ai pris une énorme claque, dés le début, et j’ai commencé à m’en remettre dans le métro en rentrant. C’est vrai que la portée architecturale n’est pas a priori évidente, mais en même temps, leurs imposantes structure de récup sont aussi impressionnante qu’intéressantes (jeux de forces, de matériaux…). C’est aussi amusant d’écouter les réactions des autres visiteurs. Certains aimant, d’autres très critiques, souvent énervés (à croire que l’art peut encore choquer).
Allez-y ! Jusqu’au 20 avril. D.

http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6450&document_type_id=2&document_id=51402&portlet_id=15515
http://www.paris-art.com/agenda/expos/d_annonce/La-Louvre-Paris-10905.html

Temps d'arrêt (Exercice 1, pré-rendu)

Dans un premier temps:

- J'avais fait deux maquettes qui illustraient un déplacement fragmenté.

L'une était un couloir composé de deux espaces longs et étroits (accélération)  et de trois espaces plus hauts avec de grandes ouvertures (arrêt).

L'autre était une rampe constituée de plans horizontaux (arrêt) et de plans inclinés (accélération).

- Le problème est que ces deux maquettes ne répondaient pas à la demande puisqu'elles ne représentaient pas un espace.

Indice: "Allez y franchement",  "ne soyez pas timide"... ?

Donc dans un second temps:

- J'ai eu des difficultés à définir ce qu'était un espace ou une surface.

"Le point est l'objet sans dimension de notre espace: il n'a pas de grandeur. Cependant, lorsqu'il se déplace, il occupe successivement une infinité de positions dans l'espace: la figure engendrée par le déplacement d'un point dans l'espace s'appelle une ligne"

"La surface est une figure à deux dimensions de l'espace: tout point de la surface peut être repéré par deux mesures, ou coordonnées." Xavier Roegiers, Les mathématiques à l'école élémentaire

- J'ai donc décidé de partir d'une surface quadrillée que je déformerai en insérant une troisième dimension. Cette troisième dimension contient des points durs de différentes hauteurs. J'ai ensuite relié ces points durs avec des carrés de 2 cm de coté de manière à recouvrir l'ensemble de la surface A3.  

- Il y a eu plusieurs problèmes: le titre ne représentait pas un déplacement, les éléments morphologiques et le texte étaient trop importants dans mon affichage, le plan et la coupe n'étaient pas clairs, les photos n'apportaient rien de plus que la maquette et il y avait des trous dans celle ci car le seul élément permettant de créer la déformation d'un quadrillage est le triangle.

Déplacement précipité (rendu)

Déplacement précipité (pré-rendu)

Maquettes version 1

Temps d'arrêt

Marie

Berlin, Berlin....

Voici quelques photos prises lors du week end de pâques à Berlin organisé par l'AEPM et quelques éléments morphologiques retrouvés....

Le pli, au bas de la tour de l'Alexander Platz.

Le rythme, la dénivellation, l'oppression, l'ombre et la lumière au mémorial de la déportation d'Eisenman.

Le rythme, la répétition et la variation.

Le pli

Le rythme, la tension, la déformation, la répétition... galerie commerciale sur l'Alexander Platz.

Charlotte

La marche aux arrêts

Marie

Charlotte, un Parcours Rythmé

Voici mes esquisses préliminaires afin de donner une richesse au niveau du sol. Travailler l'espace pour le faire intéragir dans ses modulations.

J'ai voulu créer un rythme avec les bandes spérieures pour jouer avec l'ombre et la lumière, sentir ses variations.

Voici le niveau facile avec 5% de dénivellation.

Le niveau moyennement dur avec 27% de dénivellation.

Et le niveau le plus difficile avec 45% de dénivellation.

Ainsi, plus le niveau s'intensifie, plus les bandes du sol s'élevent et moins celles du dessus créent de l'ombre (et inversement).

Voici les éléments morphologiques ayant servis de référence ainsi que l'aspect final de la maquette.

Shoji Ueda

J'ai envie d'y rentrer pour m'assurer que ce n'est pas qu'une façade.
Est ce vraiment une maison ou bien l'encadrement du paysage ?
Elle me questionne.
Le vent l'a t elle emportée?
N a t on pas eu le temps de la finir?
Elle me fait un peu peur.
Elle ne protège rien.
Etonnante sans serrure sans porte.
Gratuite,purement poétique,
ouverte sur l'infini, elle me donne le vertige.
Incroyable maison sans limite!


Marie

Transitions à Versailles (prérendu)

Déplacement complexifié (rendu)

Déplacement complexifié

Déplacement désorienté